Croix et couronne
L’abbaye de Westminster, à Londres, est riche en histoire. Au Xe siècle, les moines bénédictins ont commencé à y louer Dieu quotidiennement, ce qu’ils font toujours. De nombreuses personnes célèbres y sont également enterrées, et depuis l’an 1066, tous les rois britanniques y ont été couronnés. En fait, 17 de ces rois y sont aussi inhumés, leur règne se terminant là où il avait débuté.
La valeur des revers
La nageuse américaine Dara Torres a eu une carrière remarquable, ayant participé à cinq Jeux Olympiques différents, de 1984 à 2008. À la fin de sa carrière, Torres a battu le record des États-Unis sur le 50 mètres nage libre ; 25 ans plus tard, elle détient toujours ce record. Mais sa vie n’a pas toujours été faite de médailles et de records. Torres a également rencontré des obstacles dans sa carrière sportive : blessures, interventions chirurgicales, outre le fait d’être deux fois plus âgée que la plupart des autres concurrentes. Elle a dit : « Je voulais gagner à tout prix, tous les jours, depuis que j’étais enfant… Je suis également consciente que les revers sont salutaires ; ils alimentent de nouveaux rêves. »
Boîtes de mouchoirs
Alors que j’étais assis dans la salle d’attente en chirurgie, j’ai eu le temps de réfléchir. Je m’étais trouvé ici récemment, lorsque nous avions reçu la nouvelle bouleversante que mon unique frère, si jeune, était mort de « mort cérébrale ». Aujourd’hui, en attendant des nouvelles de ma femme qui faisait l’objet d’une intervention chirurgicale sérieuse, je lui écrivais une longue lettre. Puis, je me suis mis à écouter la voix paisible de Dieu.
Vagues d’espoir
En 1966, le sénateur américain Robert Kennedy a fait une visite influente en Afrique du Sud. Là, il a offert des paroles d’espoir aux adversaires de l’apartheid, dans son célèbre discours intitulé « Vagues d’espoir », à l’Université de Cape Town. Dans son exposé, il a déclaré : « Chaque fois qu’un homme défend un idéal ou agit pour améliorer le sort des autres ou se bat contre l’injustice, il envoie une petite vague d’espoir, et ces ondulations, provenant de millions de différents centres d’énergie et d’audace, forment un courant susceptible de balayer les murs les plus épais de l’oppression et de la résistance. »
Accompagner
Lorsqu’un cancer du sein a été diagnostiqué chez ma soeur Carole, notre famille s’est inquiétée pour elle. Ce diagnostic, avec l’opération et les traitements associés, nous a amenés à craindre pour le bien‑être de Carole et nous a poussés à prier pour elle. Au cours des mois qui ont suivi, Carole nous a tenus au courant des défis qu’elle avait à surmonter en toute honnêteté. Nous avons néanmoins tous célébré l’annonce de la réussite de l’opération et des traitements. Carole avait amorcé sa convalescence !
La fille qui les saluait
Vers la fin des années 1800 et le début des années 1900, le port de Savannah, en Géorgie, accueillait les navires qui y entraient de façon particulière : par Florence Martus, alias « la fille qui les saluait ». Pendant 44 ans, Florence a accueilli les grands bâtiments provenant des quatre coins du monde, en agitant un mouchoir de jour et une lanterne de nuit. Aujourd’hui, une statue de Florence et de son fidèle chien, érigée dans le parc Morrell de Savannah, accueille en permanence les bateaux entrants.
Imprévisible
En 2013, lors de l’Open féminin des États‑Unis, la golfeuse relativement inconnue Hilary Lunke a remporté le prix le plus prestigieux du golf féminin – et s’est taillé une place de choix dans l’Histoire. Elle a non seulement gagné le US Open lors d’une finale dix‑huit trous, mais encore cela a été son unique victoire professionnelle. Sa réussite étonnante et inspirante souligne le fait que l’une des choses les plus exaltantes dans le sport, c’est son imprévisibilité.
Il m’a trouvé
Le film Amazing Grace nous ramène à la fin des années 1700. Il raconte l’histoire de William Wilberforce, un politicien mû par sa foi en Christ à consacrer son argent et son énergie à l’abolition de l’esclavage en Angleterre. Dans une des scènes de ce film, le majordome de Wilberforce trouve celui‑ci en train de prier. Le majordome lui demande : « Vous avez trouvé Dieu, monsieur ? » Et Wilberforce de lui répondre : « Je crois qu’il m’a trouvé. »
Un prénom
La plupart des familles ont leurs propres histoires familiales. Dans notre famille l’une concerne la façon dont j’ai reçu mon prénom. Il semblerait que, nouvellement mariés, mes parents ne s’entendaient pas sur le prénom à donner à leur premier fils. Maman voulait qu’il porte celui de son père, mais papa ne voulait pas que l’un de ses fils s’appelle « Junior ». Après en avoir longuement discuté, ils ont convenu d’un compromis : ils donneraient à un fils ce prénom à la seule condition qu’il naisse le jour de l’anniversaire de papa. Chose extraordinaire, je suis né précisément ce jour‑là. On m’a donc donné le nom de mon père, en y joignant « Junior » (fils, en français).
Ténèbres et lumière
Lorsque j’étais enfant, je livrais des journaux à environ cent quarante maisons dans deux rues reliées ensemble par un cimetière. Comme je livrais le journal du matin, je devais quitter la maison à 3 h et traverser ce cimetière de nuit. Il m’arrivait parfois d’avoir peur au point de le traverser au pas de course ! Je le redoutais jusqu’au moment de me retrouver en sécurité sous un lampadaire planté de l’autre côté. La lumière dissipait alors les ténèbres inquiétantes.